mardi 8 mai 2012

Selçuk, enfin!

Nous sommes enfin arrivées a Selçuk! Ça m a semblé une éternité. Notre vol de Montréal a Paris avait quinze minutes de retard. Nous sommes arrivées juste a temps pour attraper notre correspondance, mais le délai était trop court pour les bagages. Une fois a Istanbul, un employé de l aéroport nous a informées que nos bagages suivraient dans le vol suivant, pas avant 17h. Le probleme, c est que nous avions un troisieme avion a prendre, avec Turkısh Airlines. Heureusement, nos bagages nous sont parvenus avec seulement une heure de retard a İzmir.

Apres une nuit de sommeil bien méritée, nous avons pris le train pour Selçuk. En tout. ça a été beaucoup de voyagement et d attente, maıs ça en valait la peine! Selçuk est vraiment mignon. Il y a des boutiques partout. Et les gens sont pleın de solicitude. C en est presque envahissant. Ils nous parlent tous, veulent tous nous aıder. nous renseigner.

D ailleurs, a l aéroport, nous avons raconté notre histoire de bagages retardés a quatre personnes. et ıl a fallu la répéter deux ou trois fois a chacune. Tout le monde essayait de devancer ce qu ils croyaient que nous allions demander et nous expliquaient qu en cas de correspondance, nous n avions pas a nous soucier de nos bagages, ils suivraient. On devait donc recommencer, insister sur le faıt que ce n était justement pas une correspondance, etc. Mais somme toute, les gens sont plein d attention, tres serviables et surtout tres patient avec les touristes. Le vendeur de billet a la gare nous a dit qu il y avait beaucoup de trains qui passaient et qu il ne voulait pas qu on prenne le mauvais, qu on avait qu a revenir juste avant l heure d arrıvée du train et il nous dirait si c était le bon.

On a entendu plusieurs appels a la priere, a Selçuk. C est étrange. Beau et un peu mystérieux, plein de charme, je trouve (ok, je vous en reparlerai quand ça m aura réveillée a 4h30 du matin!). Une des premiere chose qui m a frappée en me promenant dans la ville, c est l absence ou presque de femme sur les terasses des restaurents et des cafés. Que des hommes jouant aux cartes, au backgammon ou autre. C est intimidant, je trouve. Ce n est plus une question d etre une minorité. C est une forme d exclusion a laquelle je n avais jamais été confrontée auparavant. Ça et le fait que tout le monde (les hommes, surtout), a l hotel et dans la rue, essaient de planifier notre temps et nos visites. Un peu envahissant, malgré les bonnes intentions.

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